1807 : (Septembre) ou 1808 (Septembre) (selon les sources) : naissance, près de Mascara, à la Guetna de l’oued El-Hammam, d’Abd-El-Kader, troisième fils du chérif Mohi Ed-Dine ben Mostafa El-Hassani, chef spirituel de la tribu des Beni-Hachem, moqaddem de la confrérie soufie Qadiriyya, et unique fils de Lalla Zohra bent Sidi Amar ben Douba (deuxième épouse de Mohi Ed-Dine).
1822 : Abd-El-Kader est envoyé par son père à Oran, pour étudier auprès du lettré Si Ahmed ben Khodja.
1823 : mariage d’Abd-El-Kader avec Kheira, la fille de son oncle paternel, Ali Boutaleb.
1826-1829 Abd-El-Kader est emmené par son père pour un premier pèlerinage à La Mecque et à Médine. Les pèlerins passent par Tunis, Alexandrie, Le Caire, et ils se rendent au désert du Sinaï. Leurs dévotions faites aux Lieux Saints de l’Islam, ils se rendent à Damas, où Abd-El-Kader peut se recueillir auprès du tombeau d’lbn Arabi, et où il reçoit durant quelques semaines l’enseignement d’un grand maître soufi, le cheikh Khalid En-Naqshabandi. Séjour de quelques mois, également, à Bagdad, où les a conduits le désir de visiter le tombeau de Mohi Ed-Dine Abd-El-Qadir El-Jili El-Jilani, fondateur de la Qadiriyya.
1832 (Mai) : premières actions de résistance à l’invasion française conduites par Mohi Ed-Dine dans l’Ouest algérien. Après avoir débarqué dans la baie d’Alger le 14 Juin 1830, les Français ont, en effet, pris possession d’Oran le 4 Janvier 1831, chassant les Turcs. Abd-El-Kader connaît alors son “baptême du feu”.
1832 (21 Novembre) : Abd-El-Kader est proclamé, à 24 ans, “Sultan des Arabes” par trois grandes tribus de l‘Ouest Algérien dans la plaine de Ghriss, puis Emir de Mascara. Aussitôt, Abd-El-Kader décrète le “djihad” (devoir religieux de résistance militaire) contre l’envahisseur français (perçu comme “les chrétiens”).
1833 : mort du chérif Mohi ed-Din, père d’Abd6el-Kader.
1834
(26 Février) traité de paix signé entre Abd-El-Kader et le Général Desmichels,
à l’initiative de ce dernier. Abd-El-Kader commence à mettre en place son État
dans la province d’Oran (cette ville restant sous gouvernement français).
1835 (28 Juin) : victoire militaire d’Abd-El-Kader sur le général Trézel (successeur de Desmichels), à la Macta, suite à une reprise des combats liée à des interprétations divergentes du traité Desmichels.
1835 (6 Décembre) : le Maréchal Clauzel s’empare de Mascara, la capitale de l’Emir.
1837 (30 Mai) : signature, avec le Général Thomas-Robert Bugeaud, Marquis de la Piconnerie, du traité de paix de la Tafna, par lequel Abd-El-Kader accepte une certaine souveraineté de la France sur une partie de l’Algérie, tout en se voyant reconnaître sa propre autorité sur les deux tiers du territoire algérien. Cependant, les versions arabe et française du traité ne sont pas les mêmes et ouvrent la voie à des interprétations contradictoires.
1838 (11Juin) – 1839 (10 Janvier) : siège et destruction, par Abd-El-Kader, de la zaouia d’Aïn-Madhi du cheikh Tidjani, opération militaire menée sur la base d’un malentendu.
1839 (20 Novembre) : le traité de la Tafna est rompu avec la reprise de la guerre par Abd-El-Kader en différents lieux du territoire algérien.
1840-1844 : période durant laquelle les bataillons militaires français multiplient les conquêtes sur tout le territoire algérien. Bugeaud a été nommé Gouverneur Général de l’Algérie. Une “guerre totale” est livrée contre la résistance à la colonisation, avec de nombreux massacres de populations civiles. Plus de 100.000 soldats français sont engagés dans ces opérations. Les troupes d’Abd-El-Kader donnent du fil à retordre aux Français, mais le rapport des forces est trop inégal pour permettre un retournement décisif de la situation.
1843 (16 Mai) : prise de la Smala d’Abd-El-Kader (sa “capitale mouvante” ; plusieurs milliers de personnes) par Henri d’Orléans, Duc d’Aumale, cinquième fils du Roi Louis-Philippe, en l’absence de l’Emir.
1845-1847 : période durant laquelle Abd-El-Kader, replié au Maroc, tente en vain de regagner du terrain au moyen de diverses incursions en territoire algérien.
1835 (28 Juin) : victoire militaire d’Abd-El-Kader sur le général Trézel (successeur de Desmichels), à la Macta, suite à une reprise des combats liée à des interprétations divergentes du traité Desmichels.
1835 (6 Décembre) : le Maréchal Clauzel s’empare de Mascara, la capitale de l’Emir.
1837 (30 Mai) : signature, avec le Général Thomas-Robert Bugeaud, Marquis de la Piconnerie, du traité de paix de la Tafna, par lequel Abd-El-Kader accepte une certaine souveraineté de la France sur une partie de l’Algérie, tout en se voyant reconnaître sa propre autorité sur les deux tiers du territoire algérien. Cependant, les versions arabe et française du traité ne sont pas les mêmes et ouvrent la voie à des interprétations contradictoires.
1838 (11Juin) – 1839 (10 Janvier) : siège et destruction, par Abd-El-Kader, de la zaouia d’Aïn-Madhi du cheikh Tidjani, opération militaire menée sur la base d’un malentendu.
1839 (20 Novembre) : le traité de la Tafna est rompu avec la reprise de la guerre par Abd-El-Kader en différents lieux du territoire algérien.
1840-1844 : période durant laquelle les bataillons militaires français multiplient les conquêtes sur tout le territoire algérien. Bugeaud a été nommé Gouverneur Général de l’Algérie. Une “guerre totale” est livrée contre la résistance à la colonisation, avec de nombreux massacres de populations civiles. Plus de 100.000 soldats français sont engagés dans ces opérations. Les troupes d’Abd-El-Kader donnent du fil à retordre aux Français, mais le rapport des forces est trop inégal pour permettre un retournement décisif de la situation.
1843 (16 Mai) : prise de la Smala d’Abd-El-Kader (sa “capitale mouvante” ; plusieurs milliers de personnes) par Henri d’Orléans, Duc d’Aumale, cinquième fils du Roi Louis-Philippe, en l’absence de l’Emir.
1845-1847 : période durant laquelle Abd-El-Kader, replié au Maroc, tente en vain de regagner du terrain au moyen de diverses incursions en territoire algérien.
1846
(18 Juillet) : dans un contexte de disette, massacre de prisonniers
français ordonné par le beau-frère d’Abd-El-Kader, Moustapha ben Thamy. Un
crime qui sera longtemps reproché à l’Emir malgré son innocence.
1847 (23 Décembre) : reddition d’Abd-El-Kader entre les mains du Général de Lamoricière, après que l’Emir ait été abandonné par le sultan du Maroc Moulay Abd-Er-Rahman (lequel, depuis 1844, était devenu grandement dépendant du bon vouloir des Français). Abd-El-Kader reçoit la promesse qu’il pourra bientôt se rendre librement dans un pays d’Orient, en compagnie des membres de sa famille et de ses officiers restés fidèles.
1848 (8 Janvier) : arrivée d’Abd-El-Kader et de sa suite à Toulon, où ils sont retenus au Fort Lamalgue, soi-disant dans l’attente d’un transfert à Saint Jean d’Acre, à Alexandrie ou à La Mecque.
1848 (fin Avril) : emprisonnement de l’Emir et de sa suite au château d’Henri IV à Pau. Le régime républicain qui vient de renverser la monarchie dite “de Juillet”, a finalement décidé de ne pas chercher une terre de refuge à Abd-El-Kader en Orient comme s’y étaient engagés, au nom du dernier roi des Français, le général de Lamoricière et le duc d’Aumale.
1848 (3 Septembre) : première visite à Abd-El-Kader de Monseigneur Antoine Adolphe Dupuch, évêque émérite d’Alger.
1848 (2 Novembre) : Abd-El-Kader et les siens sont emmenés de Pau jusqu’à Amboise, pour une nouvelle captivité. Malgré l’élection, en décembre 1848, du Prince Louis-Napoléon Bonaparte comme premier Président de la République Française (lequel était favorable à la libération d’Abd-El-Kader), l’Emir va rester prisonnier encore quatre années, l’Assemblée Nationale française s’opposant majoritairement à un élargissement pourtant conforme à la parole donnée.
1848 (Novembre) - 1852 (Décembre) : longue captivité d’Abd-El-Kader au château d’Amboise, consacrée à la prière et à l’étude.
1849 (15 Mars) : Monseigneur Dupuch achève son livre “Abd el-Kader au château d’amboise” qui plaide pour la libération de l’Emir.
1851 : Les conditions de captivité d’Abd-El-Kader à Amboise s’assouplissent. Il peut sortir de l’enceinte du château et visiter la région.
1847 (23 Décembre) : reddition d’Abd-El-Kader entre les mains du Général de Lamoricière, après que l’Emir ait été abandonné par le sultan du Maroc Moulay Abd-Er-Rahman (lequel, depuis 1844, était devenu grandement dépendant du bon vouloir des Français). Abd-El-Kader reçoit la promesse qu’il pourra bientôt se rendre librement dans un pays d’Orient, en compagnie des membres de sa famille et de ses officiers restés fidèles.
1848 (8 Janvier) : arrivée d’Abd-El-Kader et de sa suite à Toulon, où ils sont retenus au Fort Lamalgue, soi-disant dans l’attente d’un transfert à Saint Jean d’Acre, à Alexandrie ou à La Mecque.
1848 (fin Avril) : emprisonnement de l’Emir et de sa suite au château d’Henri IV à Pau. Le régime républicain qui vient de renverser la monarchie dite “de Juillet”, a finalement décidé de ne pas chercher une terre de refuge à Abd-El-Kader en Orient comme s’y étaient engagés, au nom du dernier roi des Français, le général de Lamoricière et le duc d’Aumale.
1848 (3 Septembre) : première visite à Abd-El-Kader de Monseigneur Antoine Adolphe Dupuch, évêque émérite d’Alger.
1848 (2 Novembre) : Abd-El-Kader et les siens sont emmenés de Pau jusqu’à Amboise, pour une nouvelle captivité. Malgré l’élection, en décembre 1848, du Prince Louis-Napoléon Bonaparte comme premier Président de la République Française (lequel était favorable à la libération d’Abd-El-Kader), l’Emir va rester prisonnier encore quatre années, l’Assemblée Nationale française s’opposant majoritairement à un élargissement pourtant conforme à la parole donnée.
1848 (Novembre) - 1852 (Décembre) : longue captivité d’Abd-El-Kader au château d’Amboise, consacrée à la prière et à l’étude.
1849 (15 Mars) : Monseigneur Dupuch achève son livre “Abd el-Kader au château d’amboise” qui plaide pour la libération de l’Emir.
1851 : Les conditions de captivité d’Abd-El-Kader à Amboise s’assouplissent. Il peut sortir de l’enceinte du château et visiter la région.
1852
(16 Octobre) : le Prince-Président Louis-Napoléon Bonaparte se rend au Château
d’Amboise pour annoncer lui-même à Abd-El-Kader sa libération.
1852 (27 Octobre) : Abd-El-Kader se rend à Paris pour remercier le Prince- Président Louis-Napoléon Bonaparte d’avoir ordonné sa libération.
1852 (2 Décembre) : nouveau déplacement d’Abd-El-Kader à Paris pour saluer le nouvel Empereur Napoléon III.
1852 (10 Décembre) : Abd-El-Kader quitte Amboise.
1852 (12 et 13 Décembre) : séjour d’Abd-El-Kader à Lyon.
1852 (14 Décembre) : arrivée d’Abd-El-Kader à Marseille où il va séjourner une semaine.
1852 (21 Décembre) : embarquement de l’Emir à Marseille, pour rejoindre Constantinople à bord de la frégate “Le Labrador”.
1853 (7 Janvier) : arrivée à Constantinople.
1853-1855 : exil à Bursa (Anatolie occidentale, Empire ottoman).
1855 : tremblement de terre à Bursa, qui va entraîner le départ d’Abd-El-Kader de cette cité où il ne s’est jamais plu.
1855 : premier voyage de retour en France, à Marseille puis Paris. Dans la capitale, l’Emir assiste au “Te Deum” chanté à la Cathédrale Notre-Dame à l’occasion de la prise de Sébastopol, arrachée aux forces militaires russes qui menaçaient la Méditerranée. Il visite l’Exposition Universelle.
1855 (Décembre) : installation d’Abd-El-Kader et de sa suite à Damas. Une colonie de plusieurs centaines d’Algériens va dès lors se réunir autour de lui.
1856 : séjours d’Abd-El-Kader à Beyrouth, puis à Jérusalem et à Tibériade.
1857 : Abd-El-Kader finance la première édition du “Livre des Conquêtes Spirituelles” (”Foutuhat el Makiyya’’) de son maître lbn Arabi.
1859-1860 (Hiver) : le colonel anglais Charles-Henry Churchill séjourne auprès d’Abd-El-Kader à Damas afin d’écrire une biographie détaillée de l’Emir. Celle-ci, qui reste une des principales sources de connaissance d’Abd-El-Kader, paraîtra en 1867 à Londres, et à la fin de 1887 en France.
1860 (Juillet) : Abd-El-Kader, aidé des ses fidèles Algériens, sauve, à Damas, plusieurs milliers de chrétiens d’un massacre programmé par les Druzes.
1862 : mort, à Damas, de Lalla Zohra, mère d’Abd-El-Kader.
1863 : nouveau voyage en Égypte, suivi d’un nouveau pèlerinage et d’un séjour de plusieurs mois d’Abd-El-Kader à La Mecque et à Médine.
1863 : parution, à Paris, d’une biographie très honnête et assez complète d’Abd-El-Kader, écrite par Alexandre Bellemare qui a connu l’émir dans ses fonctions d’interprète du Ministère de la Guerre.
1864 : Abd-El-Kader rentre des lieux saints de l’islam en passant à nouveau par l’Égypte.
1852 (27 Octobre) : Abd-El-Kader se rend à Paris pour remercier le Prince- Président Louis-Napoléon Bonaparte d’avoir ordonné sa libération.
1852 (2 Décembre) : nouveau déplacement d’Abd-El-Kader à Paris pour saluer le nouvel Empereur Napoléon III.
1852 (10 Décembre) : Abd-El-Kader quitte Amboise.
1852 (12 et 13 Décembre) : séjour d’Abd-El-Kader à Lyon.
1852 (14 Décembre) : arrivée d’Abd-El-Kader à Marseille où il va séjourner une semaine.
1852 (21 Décembre) : embarquement de l’Emir à Marseille, pour rejoindre Constantinople à bord de la frégate “Le Labrador”.
1853 (7 Janvier) : arrivée à Constantinople.
1853-1855 : exil à Bursa (Anatolie occidentale, Empire ottoman).
1855 : tremblement de terre à Bursa, qui va entraîner le départ d’Abd-El-Kader de cette cité où il ne s’est jamais plu.
1855 : premier voyage de retour en France, à Marseille puis Paris. Dans la capitale, l’Emir assiste au “Te Deum” chanté à la Cathédrale Notre-Dame à l’occasion de la prise de Sébastopol, arrachée aux forces militaires russes qui menaçaient la Méditerranée. Il visite l’Exposition Universelle.
1855 (Décembre) : installation d’Abd-El-Kader et de sa suite à Damas. Une colonie de plusieurs centaines d’Algériens va dès lors se réunir autour de lui.
1856 : séjours d’Abd-El-Kader à Beyrouth, puis à Jérusalem et à Tibériade.
1857 : Abd-El-Kader finance la première édition du “Livre des Conquêtes Spirituelles” (”Foutuhat el Makiyya’’) de son maître lbn Arabi.
1859-1860 (Hiver) : le colonel anglais Charles-Henry Churchill séjourne auprès d’Abd-El-Kader à Damas afin d’écrire une biographie détaillée de l’Emir. Celle-ci, qui reste une des principales sources de connaissance d’Abd-El-Kader, paraîtra en 1867 à Londres, et à la fin de 1887 en France.
1860 (Juillet) : Abd-El-Kader, aidé des ses fidèles Algériens, sauve, à Damas, plusieurs milliers de chrétiens d’un massacre programmé par les Druzes.
1862 : mort, à Damas, de Lalla Zohra, mère d’Abd-El-Kader.
1863 : nouveau voyage en Égypte, suivi d’un nouveau pèlerinage et d’un séjour de plusieurs mois d’Abd-El-Kader à La Mecque et à Médine.
1863 : parution, à Paris, d’une biographie très honnête et assez complète d’Abd-El-Kader, écrite par Alexandre Bellemare qui a connu l’émir dans ses fonctions d’interprète du Ministère de la Guerre.
1864 : Abd-El-Kader rentre des lieux saints de l’islam en passant à nouveau par l’Égypte.
1865
: quatrième séjour en Égypte d’Abd-El-Kader. Puis deuxième retour à Paris et,
surtout, déplacement à Londres où il retrouve d’anciens soutiens anglais. Dans
la capitale de l’empire britannique, il peut visiter l’Exposition Universelle
installée au Crystal Palace.
1867 : troisième retour à Paris, à l’invitation de Napoléon III, pour l‘Exposition Universelle organisée au Champ de Mars.
1869 (17 Novembre) : Abd-El-Kader est présent à l’inauguration du Canal de Suez, réalisé par Ferdinand de Lesseps, canal en faveur duquel il s’est beaucoup engagé.
1879 : dernier voyage en Égypte.
1883 (26 Mai) : mort d’Abd-El-Kader à Damas. Il est inhumé aux côtés de son maître lbn Arabi comme il l’a désiré (mais sa dépouille sera ramenée en Algérie, au cimetière El Alia d’Alger, en 1966).
1867 : troisième retour à Paris, à l’invitation de Napoléon III, pour l‘Exposition Universelle organisée au Champ de Mars.
1869 (17 Novembre) : Abd-El-Kader est présent à l’inauguration du Canal de Suez, réalisé par Ferdinand de Lesseps, canal en faveur duquel il s’est beaucoup engagé.
1879 : dernier voyage en Égypte.
1883 (26 Mai) : mort d’Abd-El-Kader à Damas. Il est inhumé aux côtés de son maître lbn Arabi comme il l’a désiré (mais sa dépouille sera ramenée en Algérie, au cimetière El Alia d’Alger, en 1966).
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