vendredi 30 janvier 2009

LISTE DES MAIRES ET CONSEILS MUNICIPAUX DE LA VILLE DE MEDEA



1840 Construction de la Mairie ( sans balcon ni fronton )
1854 Le 17 juin création de la commune de Médéa
Mr. Jérôme AUGOUARD Commissaire civil ff de Maire
Conseil municipal : MM. Bertrand, Dubail, Tellier, Mussy, Kenou, Sage-Davis, Gauthier
Abdelkader ben mezen, Hadj Moussa ben rouil, Zermati salomon, Gregoire, Dufraisse, Scotto
1857 Le 28 avril Mr. Charles POWER
1858 Le 25 juin Mr Honoré GALLOIS
1861 Le 22 août Mr Jean Charles DUBOIS
1863 Mr CHAMBRIDGE
Conseil municipal : Arnal.
1866 Le 23 octobre Mr Lucien GORET
1867 Le 6 août Mr Ernest FRANCK
Conseil municipal : M.M. Calmet, Génesset, Bayard, Nortier, Daudet, Boutonnet, Fleur, Castagliota, Beb Mustapha, Moussa Bourouis, Zermati.
1868 Le 27 avril Mr. Julien LACROIX
1868 Le 14 juillet Mr Lucien NORTIER
1870 Le 13 octobre Mr Joseph DAUDET premier maire élu
Mr Siméon FIGAROL fut un conseiller municipal et homme de confiance. Une avenue portant son nom fut débaptisée pour s'appeler Rue des droits de l'homme et du citoyen .
1878 Le 23 mai Mr Siméon FIGAROLConseil municipal : MM Segond, Tambareau,Mas, Acker, Paret, Régler, Sajous, Bruderolle, Hugues, Ncolas, Mauvezin, Hoffman, Hannedouche, Calmet, Casiabianca, Lacroix, Moul el Oued, M'hamed Tlemçani, Larbi ben si Hocène, Siloestre, Robert, Piegto, Coudrain, Sabaoui, Baba Ali.
1880 Le 9 mai Mr Claude THIVAUD
Adjoint faisant fonction de maire
1882 Le 14 mai Mr Joseph DAUDET
1897 Le 15 septembre Mr Auguste BLONDEAU
1898 Le 17 mai Mr Louis BOISSE
1908 Le 11 mai Mr Alexandre RICHARD
C'est à lui que l'on doit la construction du marché couvert de Médéa qui porte toujours les
Initiales L.B. 190.
1914 Mr. Alexandre RICHARD
Conseil municipal : MM. Acker, Darnaudet, Lapostoll, Regler, Gachassin, Moul-el nour
1925 Maire : Alexandre RICHARD
La population Médéenne lui doit la construction du groupe scolaire
1926 Maire : Mr Edmond DAUDET ( fils de Joseph et D. CARMOUZE )
Conseil municipal : M.M. Pruvost, Abou, Antonini, Audouard, Denis, Donius, Jacquemin, Breton, Bonnesoeur, Ayache, Huret, Mottin, Simonnet, Chekroun, Ramoul, Skender, Bouhalla, Bendali-Braham, Ould-Khaoua, Oukrif,Pélissier, Pujol, Lagrange, Sportiche, Vergez, Couteron, Moulaï-Mostafa, Haffaf, benaïssa.
1934 Maire : Mr Edmond DAUDET
Conseil municipal : M.M. Pruvost, Abou, Denis, Donius, Jacquemin, Breton, Bonnesoeur, Ayache, Huret, Mottin, Simonnet, Chekroun, Skender, Bouhalla, Bendali-Braham, Ould-Khaoua, Oukrif,Pélissier, Pujol, Lagrange, Sportiche, Vergez, Couteron, Moulaï-Mostafa,
1939 Maire : Mr Edmond DAUDET
Conseil municipal: M.M. Cherki, Breton, Razes
1941 Le 3 avril Le Lieutenant-colonel Jules-Marie GROSJEAN
La ville de Médéa lui doit la construction de la cité de recasement situé entre le carrefour et en bas des bâtiments "les ACACIAS" qui porte toujours son nom par les vieux médéens
C'est lui qui reçu dans les murs de Médéa, les alliés en 1942 et s'occupa de leur hébergement,approvisionnement et bien être (repos) jusqu'à leur départ vers la Libye.
194
3 Le 12 avril Mr Edmond DAUDET
réintégré dans ses fonctions
1944 Maire : Mr Joseph ROSTOLL
Conseil municipal : M.M. Zaouii, Coutens, Capomaccio, Belhamdi, Bendali, Sportiche, Hadjersi, Ghezali, Benkhoucha, Benterkia, Mokhat, Babaali, Baruteau, Lafosse, Maitre, Viard, Maxera, Mme Lefevre, Algara, Jamin, Chiche,Cherki Ferracci, Nour Mmme Saur

1958 Le 16 mai 1958 Le Gouvernement démissionna tous les Maires, est mit en place des délégations spéciales.
Sont élus à l'unanimité :
Président de la délégation de Médéa, Président de Rhin et Danube; : Nicolas MATTEI
Vice Président Lt Colonel GOUBARD chef d'état major de la 20° DI, représentant le Général cdt la Z.S.A.; SAIRAT conseiller général; Commandant GOUT président des anciens combattants; Capitaine GUILLAMO président régional Rhin et Danube; Capitaine TORRES président des officiers de réserve; Secrétaire Robert RIERA officier de réserve; Pierre RUSSO Térritorial;
Membres:
Médecin colonel DELARD. Capitaine HERON, DUPONT, DUROS, ACQUAVIVA, Lieutenant PEDROLOTTI, Mme Andrée SAUR agricultrice; Mme FRANCO
Membre de la délégation spéciale:
Mr NOUR fils ancien combattant; Lieutenant de SULAUZE officier de réserve; Mr Albert BARBIER ancien combattant; Mr MARGUERITE ancien combattant ancien déporté; Capitaine NAPOLI officier de réserve; Lieutenant Jean MOSCONI officier de réserve; Lieutenant Alexandre SODI officier de réserve; Mr Yves CORTES commerçant ancien combattant; Mr BARBE territorial; Mr GRAZANI chirurgien dentiste; Lieutenant SICARD
1959 Maire : Mr. Joseph ROSTOLL
1959 Le 9 octobre, suite au décès de Monsieur ROSTOLL, Monsieur GOUTTE fut élu Maire par le Conseil Municipal
? Monsieur GOUTTE démissionna à la suite du décès de son fils, Monsieur ………………
fût élu Maire












LE POETE ABDELKRIM ALDJI

Le poète Abdelkrim Aldji ou Kamel Tahiri, est l'un des poètes les plus connus à Médéa.Né en 1947 à Ain Dheb, il a reçu son premier enseignement à l'école Zoubiria de Médéa, avant de poursuivre ses études moyennes et secondaires à Bouzareah où il a obtenu un diplôme d'instituteur qui lui a permis d'enseigner la langue arabe, l'histoire et la géographie. Ses premières écritures poétiques remontent à l'année 1964, après que sa vocation poétique ait été découverte par son professeur le poète syrien Chaouki Baghdadi. Ses premiers essais poétiques ont été publiés en 1970 dans la revue poétique " Amel ", éditée par le ministère de la culture et de l'information. Il a par la suite été l'auteur de plusieurs contes publiés dans la revue libanaise "El Djomhour". Il a également écrit de la poésie pour enfants qu'il a publié dans un ouvrage intitulé "Nafh El Yasmine" et un autre sous le titre "Diouane Ezouhour". En plus de cela, il a été à l'origine de l'organisation de la ligue des jeunes poètes, comme il a été membre de l'union nationale des écrivains algériens. Il a aussi participé à de nombreuses soirées poétiques sur le territoire national et à l'étranger. En 1971, il a obtenu le premier prix de poésie, sans parler des commentaires et des études littéraires qui ont été consacrés à ses publications diffusées par les différents canaux, au Maroc, au Liban et en Irak. Le poète Abdelkrim Aldji est mort le 08 novembre 1999, laissant derrière lui une série d'ouvrages dont "Des roses aux jeunes hommes et aux jeunes filles" ainsi que des contes sous le titre "les meilleurs histoires", en plus de plusieurs romans et des Anachid

Waadât Sidi Ben Aissa


Fondée au XVI éme siècle par Sidi Mohamed Ben Aissa, cette confrérie religieuse se rattache au soufisme. Son centre spirituel (Zaoui) principal se trouve à Meknes ou son fondateur est enterré. Elle est présente dans tout le Maghreb. Les adeptes de cette confrérie s’adonnent, après initiation auprès du maître, à la pratique individuelle de l’ascèse et à des rituels collectifs animés par des instruments de musique. Le rituel des Aissaou comportes des litanies et des poèmes chantés notamment le dikr et la hadra qui donnent lieu à des danses et des transes extatiques. Les instruments qui accompagnent le rituel des Aissaou sont des tambourins cylindriques à une seul membrane (Bendir) en tambour à double membrane (t’bal) et des hautbois (ghaitha

mercredi 28 janvier 2009

medea - porte de bab lakowasse (cpa)





demand de visa

om medea les annees 80

debout g à d : hammouche ALLAH YERHAMOU , hadjersi youcef , bekhaled mustapha ; benmehel younes , hadjersi belkacem , ben lakhal sid ali ,
assis: g à d : Zirari mustapha , demerdji med ,benkhalidi ismail , benkessirate noureddine , benkhalidi mohamed - stade imam lyes a medea .par m- bachir

volley ball(medea) par m_bachir


l'equipe du volley ball des travailleurs de la direction l'education de medea au cours d'une competition nationale a bejaia en 98-99 :

Debout G à D: femme guide , Bermak soufiane, slama ,enfoussi karim ,douakh youcef ,Safar remali fodil ,bedj rafik, douakh mustapha ,femme guide .
Assis de G à D : chikh bermak hacen , Hadjersi belkacem ,benkortebi med ,Megraoui el hachemi ,ben abdi hacen.

volley ball.om les annees 95- par m_ bachir


saison 95 - 1996

Debout G à D : arbitre,bedj,hadibi, benaimeche soufiane ,douakh othmane , safar fodil , osman medecin , Arbitre .

Assis G à D : abas turki ,douifi aek , belazougui , douakh youcef , hadjersi belkacem , zerari

album- regard sur medea

mardi 27 janvier 2009

lambdia ( ville de medea)






Histoire ancienne

MEDEAH ou Médéah. À 90 km au sud d’Alger, sur les hauts plateaux qui ferment la vallée de la Mitidja. Elle est à 920 m d’altitude au pied de coteaux couverts de vergers et de vignes. Ancienne Lambdia, elle est dotée d’une citadelle par les Méridinès de Fès. Ancienne station romaine de Medix ou ad Medias , ainsi appelée parce qu’elle était à égale distance de Tirinadi (Berrouaghia) et Sufnsar (Amoura).

Une borne militaire trouvée à 1 500 mètres de Mouzaïa-les-Mines, à 13 500 mètres, env. Nord-Nord-Ouest, de Médéa donne le nom de Lambdienses.

Ibn-Khaldoun parlera plus tard de lambdia, Labdia, Lemdia. Il est toujours certain que Médéa a été bâtie sur l'emplacement d'un établissement romain, et aux dépens des matériaux de cet établissement.
C'est un fait dont il est facile de se convaincre en examinant les maisons. La partie inférieure de l'aqueduc offre aussi des traces de travail antique, et, en le réparant depuis la conquête, on a trouvé des médailles romaines dans les assises inférieures.
Mais ce qui est incontestablement antique, c'est le rempart, à l'angle Nord-Ouest de la ville.
De ce côté, les fouilles nécessitées pour la construction de l'hôpital ont fait découvrir des constructions romaines.

Présence turque

Sous la domination turque, elle est gouvernée par le beylika de Titteri, un Bey, adjoint du Dey d’Alger y réside. En 1830, les troupes du maréchal Damrémont sont repoussées jusqu’au Sahel algérois. L’émir Abd-el-Kader y installe son représentant. En 1840, après les combats de la Mouzaïa, les Français imposent leur autorité, mais la ville reste « sainte » pour les musulmans.

Clauzel qui l’occupe en novembre 1830 mais il est contraint de l’abandonner en janvier 1831 faute d’effectifs suffisants.

Berthezene qui succéde à Clauzel monte à son tour une expédition qui se révèle inutile et couteuse.

En 1837, après le traité de la Tafna, Abd el-Kader en fait une de ses capitales et la ville n'est définitivement conquise qu’après la chute de l’émir.

Présence française

Après la prise d'Alger, en 1830, Médéa fut disputée par divers compétiteurs locaux, dont Abd-el-Kader, le Bey de Constantine Hadj Ahmed, et même le Sultan du Maroc!

Les révoltes des tribus des alentours lui firent perdre son importance et elle ne comptait guère plus de 4000 habitants lors de la prise de possession en 1840.

Médéa est définitivement occupée le 17 mai 1840, par l'Armée française après le combat de la Mouzaïa et devient un avant-poste pour assurer la sécurité de la Mitidja.

Ce fut une petite ville provinciale française, chef-lieu de subdivision, qui s'éleva à la place de la Capitale du Beylik.

Chef-lieu d'arrondissement, commune de plein exercice depuis 1854

Elle demeura, une ville sainte pour les Musulmans et pour les Israélites qui avaient vu naître à Médéa plusieurs Rabbanim très influents et confidents même des Beys du Titteri comme Rabbi Sion Cohen et Rabbi Yéochoua Elkaïm.
Trois synagogues, la Grande (rue Belfort), Elkaim et Darmon (rue Moïse) en faisaient un grand lieu de la spiritualité juive dès avant la présence française.

Au nord-ouest de Médéa, à 5 km environ, la forêt de Tibharine dominait le grand domaine des Pères Trappistes et l'oued de Mouzaïa.

L'ancienne ville arabe de Médéa a disparu à peu près au milieu des constructions françaises qui se sont élevées de toutes parts ; elle a été éventrées par des places et des rues, qui n'ont laissé d'ancien que ce qui n'a pas dépassé l'alignement.
Personne ne s'éleva contre ces transformations qui d'une casbah sordide faisait naître une ville magnifique. La place principaie, dite place d'Armes, fut plantée d'arbres et ornée d'une fontaine en bronze, à son centre ; vinrent ensuite les places de la République, Mered, du Marché européen, du Marché arabe, du Marché aux bestiaux.

Sur la place de Mered, un obélisque tronqué fut érigé à la mémoire des officiers et soldats tués lors des différentes expéditions de Médéa

De nombreux édifices furent construits dont la caserne et l’hôpital sur l'emplacement de 1'ancienne casbah et au sommet de la ville, la manutention, le campement et la direction du Génie qui comprenait dans son enceinte une ancienne mosquée dont le minaret servit de poste d observation.
Si la mosquée Mered fut affectée au culte catholique, la plus grande des mosquées fut maintenue au culte musulman. Les fontaines de la ville étaient alimentées par 1'aqueduc qui se trouvait hors de la ville ainsi que l'abattoir et la ferme des Spahis.

Médéa était entourée de murs percés de cinq portes : d'Alger, du Nador, de Miliana, Sahraoui et des Jardins.

Médéa doit sa grande réussite à une végétation qui n'a rien d'africaine. Les ormes y sont très nombreux et les environs sont couverts de vignobles qui donnent les vins de très grande qualité, les plus renommés d'Algérie.

La culture des céréales était très importante et alimentait plusieurs minoteries.
La récolte des fruits était aussi très abondante.
Médéa était le principal entrepôt des laines, des bestiaux et des grains de la subdivision.

Sa situation sur la route du Sud (ainsi que sur la voie ferrée) alimentait un commerce de transi

loverdo ville

Date de création : 30 septembre 1947.
Superficie : 9090 ha.
Ancienne Commune mixte de Berrouaghia.

Centre de colonisation créé en 1874, prend le nom du général de l' Armée d'Afrique Loverdo dans le département d' Alger la subdivision de MEDEA, sous le nom de HASSEN-BENALI.
Il porta ce nom jusqu’en 1877. Situé en zone montagneuse, Loverdo n'avait, en 1900, que 172 habitants d'origine métropolitaine auxquels s'ajoutaient trois étrangers.

Nicolas Michielacato Loverdo, né le 3 novembre 1773 était un Général du Premier Empire décédé le 26 juillet 1837.Le plan d’occupation d’Alger : quelque chose pour laquelle les français ont une bonne raison d’être reconnaissant envers Loverdo, est le plan pour occuper Alger. Loverdo mourut le 26 juillet 1837 à Paris laissant 2 fils. L’un d’eux Alexandre devait suivre les traces de son père, s’élevant au grade de major. Le nom du général Loverdo est inscrit au côté sud de l’arc de Triomphe.


Une superficie de 1 265 hectares fut divisée en 30 concessions agricoles. Ces terres avaient été cédées à l’amiable par les douars Ouzera Gharaba et Haoura, moyennant des compensations en nature et une indemnité de 42 000 Fr.

L’agglomération de LOVERDO, située à 10 km à l’Est de Médéa, le long de la R.N. N°1, est un petit centre bien desservi qui vit de son vignoble dont les produits sont particulièrement réputés. L’agriculture est très morcelée chez les musulmans.
Agriculteurs et viticulteurs en 1900
Un vignoble constitué de petites exploitations produit des vins blancs et rouges les plus estimés de l'Algérie.

Il existait aussi un bel établissement d'enseignement pratique agricole, bien exploité, ouvert par l'assistance publique de Paris pour les orphelins du département de la Seine.

Inauguration de la nouvelle Mairie de LOVERDO

Le 4 novembre 1952 l'inauguration des nouvelles mairies de Loverdo et de Nelsonbourg a été l'occasion de manifestations officielles importantes.

Parmi les personnalités présentes, notons :

  • M. Laquière, président de l'Assemblée algérienne, M. Froger, président de la fédération des Maires ;
  • M. Farès, président de conseil général ;
  • M. Trémeaud, préfet d'Alger ;
  • MM. Vignau et Bouchenafa, délégués à l'Assemblée algérienne ;
  • M. Renner, conseiller général ;
  • M. Ricaud sous-préfet de Médéa ;
  • le colonel Chapard, commandant le 1er Spahis ;
  • le révérend-père Jean-Marie Fricker, abbé mitré de N-D de l'Atlas de Thibarrine ;
  • l'archiprêtre Avignon ;
  • le muphti Féckar ;
  • le rabbin Chekroun ;
  • le lieutenant-colonel Soymier, commandant la gendarmerie ;
  • les maires :
    • Pichetto (Loverdo) ;
    • Rostoll (Médéa) ;
    • Georges (Damiette) ;
    • Campagne (Lodi) ;
    • Foulon (Ben Chicao) ;
    • Champredonde (Champlin) ;
    • Pergaud (Berrouaghia) ;
    • Rodet (Brazza) ;
    • Mezaour (Arthur) ;
    • Cassagne (Aïn Boucif) ;
    • Celse (Letourneux) ;
    • Panig (Boghar) ;
    • Banchereau (Nelsonbourg).

« Ces manifestations ont permis d'honorer l'armée d'Afrique, représentée par le glorieux escadron du 1er Spahis Algérien »

berrouaghia (le village des asphodeles)




Situation géographique

« Le village des asphodèles »

A 928 mètres d’altitude, sur la chaine de l’Atlas Tellien, dans une cuvette bordée à l’Est par la chaîne des Bibans et à l’Ouest par l’Ouarsenis Berrouaghia est alimentée par deux importants oueds, le Chélif à l’Ouest et l’Oued Issser à l’Est, située sur la route d’Alger à Laghouat, à 32 km au Sud de Médéa, dont elle est séparée par le col de Ben-Chicao, et à 44 km au Nord de Boghari.

Battue par les vents, Berrouaghia subit le Siroco du sud toute l’année, les assauts du froid et de la neige en hiver, et reçoit une brise légèrement iodée en été.

Histoire ancienne

A l'époque Romaine,Berrouaghia était un petit bourg berbère du nom de THANARAMUSA.
La colonie romaine de Thanaramusa s’élevait jadis à l’emplacement ou devait être édifiée par la suite le pénitencier agricole:Stéphane GSELL

Ce bourg se trouvait sur une double situation stratégique Route/Frontière (Limes).
Cette double situation amena les Empereurs romains à s'intéresser de plus près à ces bourgs.
C'est ainsi, qu'entre l'an 122 et 124, l'un d'entre eux renforça le bourg de THANARAMUSA par un camps de soldats vétérans.
Celle-ci prit le nom de THANARAMUSA CASTRA.

Nous ne retrouvons rien de l'antique Thanaramusa. Cependant les Turcs comme les Romains y puisèrent leurs soldats. Berrouaghia était une ferme/forteresse du Beylik du Titteri installée au coeur du MAKHZEN (réservoir d'hommes en armes).

Centre de colonisation

Dans son document du centenaire de Berrouaghia, M.P.Boyer conservateur régional des archives d’Alger, écrit ceci sur les premiers colons :
Vingt-neuf colons et leurs familles se présentèrent peu après (1860). Leurs débuts furent très pénibles : manque d’eau, fièvres, rigueurs d’un hiver fort différent de celui des plaines côtières. Un de ces pionniers : le Capitaine en retraite PONS, qui planta le premier vignoble de Berrouaghia, pouvait écrire en 1865 : « le village de Berrouaghia…a été sans prospérité pendant les trois premières années qui ont suivi sa création. L’insalubrité, le manque de ressources ont d’abord détourné notre confiance. Mais, revenus de cette erreur, deux années ont suffi pour réparer le temps perdu. Plus de quarante maisons ou fermes, habitées par autant de familles, ont été construites. » … Des colons du début, certains avaient réussi, d’autre avaient abandonné la culture. Mais on trouvait toujours les noms des premières familles : DESPEAUX, DURAND, SOST, LESTRADE, GASSIN, SICARD, STIERLIN, TESTE, GEAUD, FERRAFIAT, FOUCQUETEAU, SEPTANIL, etc.

Vers 1860 fût bâti la première habitation de Berrouaghia l’auberge CLIQUET - Le centre de colonisation, crée en 1860, fut agrandi en 1877.

Le tracé du village de Berrouaghia est un parfait quadrilatère, orienté Nord-Ouest. A l’intérieur de ce quadrilatère, nous avons sept parcelles divisées elles-mêmes en lots numéroté de 01 à 34. avec au centre une parcelle non-numérotée et où se trouve représenté l’Eglise et une fontaine avec bassin.

Les lots sont bordés par des rues. Il y a d’abord les quatre boulevards périphériques. Celui dit « Boulevard du Lavoir » au Nord du village, et qui est traversé par la grande route de Médéa à Boghar (la route nationale d’Alger à Ghardaïa). Au niveau de ce boulevard il y comme son nom l’indique un lavoir du côté Ouest (là ou se trouve aujourd’hui le cinéma le club). Nous avons ensuite le « Boulevard de l’Est » à l’Est avec un chemin vers Smala, le « Boulevard du Sud » au Sud avec son chemin vers la tribu des Abids, en passant par la ferme Pons.

A l’Ouest par contre nous avons le « Boulevard de la gendarmerie » parmi les premières bâtisses coloniales, et d’où part la grande route Médéa - Boghar.

Au centre, bordant la place public et l’Eglise, il y a à l’Est la « Rue de la Mairie » car la Mairie de Berrouaghia se trouvait-là en face de la place. En face, à l’Ouest nous avons la « Rue des Abids, et au Sud la « Rue de l’Eglise ».

Nous pouvons constater les quelques constructions de l’époque (1871). Il y a par exemple, le bâtiment de la gendarmerie, en face d’elle nous pouvons deviner l’auberge des Gassins/Bonhoure le long de cette large rue. Prés de la place le bâtiment simple de l’École/Mairie. Cependant nous constatons qu’à cette époque la majorité des lots de terrain du village de Berrouaghia étaient encore non construites.

Commune de plein exercice

Berrouaghia dépendait d’abord de la commune mixte de Ben-Chicao. Le 10 février 1869, la localité fut érigée en commune de plein exercice. Elle devint siège de commune le 14 décembre 1877.

La commune mixte de BERROUAGHIA comprenait les douars ou tribus ci-dessous : Camp-Des-Chenes, Ben-Chicao, Loverdo, Beni-Bou-Yacoub, Ouled-Brahim, Ouled-Mellal, Ouled-Oughat, Beni-Hassein.
Elle fut supprimée le 21 décembre 1950.


Les ressources agricoles sont importantes (vignes, céréales, prairies). La commune est le siège d’une S.A.P. (Société Agricole de Prévoyance) dont la compétence territoriale s’étend sur les centres d’Arthur, Rebaïa, Ouled -Deid.
« Carrefour important de voies de communication, point stratégique de premier ordre, BERROUAGHIA est appelée à un grand avenir
».

lundi 26 janvier 2009

ksar el boukhari (medea)



Situation

A 175 km. d' Alger , à 623 m. d'altitude sur la rive droite du Chélif , que franchit un beau pont (1933) à arche centrale de 77,20 m. petite ville de 10.300 hab., chef-lieu d'une commune mixte de 40 700 hab.,répartis sur 325.000 hectares. (Guides Bleus 1955).

Présence française

1830 - 1962 ALGERIE

Le Ksar

Le ksar est situé à 200 m au-dessus du chélif, au bord d'un plateau rocheux, à la base duquel s'élève un caravansérail de construction française, devant lequel se tenait un marché important.
Boukhari servait de comptoir et d'entrepôt aux Européens et aux nomades.
Les tribus pastorales élevant chèvres, moutons, chameaux, bœufs et ânes dans cette région, viennent y commercer.
Le Ksar a une physinomie toute saharienne.Non seulement la plupart des habitants sont originaires des monts Ouled-Naïls, mais aux chèvres, aux moutons et aux ânes du marché du lundi, se mêlent des chameaux ; le grand sud est proche. Même les terres caillouteuses au Sud annoncent déjà, la proximité du désert. L'Europe n'est pourtant pas encore tout à fait oubliée : la Zaouïa est surmontée d'une coupole qui rappelle les églises byzantines du Péloponèse, avec son minaret octogonal.

Centre de colonisation

Centre créé en 1856, rattaché au cercle de Boghar à 6 km dans le département d' Alger arrondissement de Médéa.

Expansion rapide

Commune en plein exercice, située sur la R.N n°1, Alger - Laghouat, à 175 kms de la capitale Boghari était avant tout un lieu de rencontres et de passages depuis les traditionnelles tribus venant du sud ou les plus modernes ingénieurs, exploitants les champs pétroliers d' Hassi-Messaoud que la Nationale 1 desservaient.

Siège de garnison militaire, de nombreux militaires transitaient par Boghari et sa voisine Boghar par ses nombreux casernements notammment le 1er Régiment de Tirailleurs algériens.

En 1910, le Chélif n'était encore qu'une toute petite rivière. Plus long fleuve d'algérie avec 650 km, son débit était d'une irrégularité extrême. La vallée du Chélif vivait maigrement des cultures des céréales et n'attendait son salut que de l'irrigation. Ce que fera la France en utilisant les eaux du Chéfif avec un premier barrage (Barrage de l'Oued Fodda ou Barrage Steeg, construit de 1926 à 1932 devenu le lac Lamartine), en amont de Pontéba, un second barrage à 30 km en amont de boghari, celui de Boughzoul et bien d'autres projets devenus réalités (Barrage du Grib ouvert en 1936 et le barrage du Chélif par exemple) qui ont fait de cette vallée un véritable tapis de fleurs aux couleurs bariolées.

Petite ville de province, elle était fière de sa gendarmerie, ses contributions, ses ponts et chaussées, ses écoles, son C.E.S, son commisariat de Police et sa Justice de Paix.

Siège de la Commune Mixte composée de 11 douars ayant chacun à sa tête un Caïd, elle sera dissoute pour devenir en 1956 Sous-Préfecture

boghar- ville




Boghar, Castellum Mauritanum des romains, qui était d'abord une ferme, fut choisi par Abd-el-Kader pour l'emplacement d'un de ses établissements militaires.

EI-Berkani, son lieutenant à Médéa, fit construire, dès le mois de juillet 1839, un fort ayant la forme d'un carré long.

Le général Baraguay-d'Hilliers, parti de Blida, le 8 mai 1841, traversait le pays des Abid, bivouaquait sur l'oued el-Hakoun, et arrivait le 23 en vue de Boghar, incendié la veille par les Arabes qui se retiraient.

Les troupes françaises n'eurent qu'à achever sa destruction. Une redoute fut construite renfermant un hôpital, une caserne, une manutention, le pavillon des officiers et la maison du génie. Le 35e régiment de ligne s’installa dans ce fort.

Bientôt des soldats libérables (après 7 ans de service) et à qui on attribua des petit lots de terre s’installèrent autour du fort. Des commerçants, des ouvriers les rejoignirent et le village de Boghar fut officiellement créé en 1844.

En 1843 , le duc d’Aumale y avait établi sa base en vue d’expéditions vers les territoires du Sud, qui aboutirent à la prise de la Smala d’Abdelkader à Taguin le 14 mai 1843.

Le lieu, qui avait une très grande importance pour les Arabes, était également un point stratégique pour les Français, parce qu'il domine les Hauts-Plateaux de la province d'Alger, et permettait de surveiller les mouvements des tribus nomades.

Situé à l'entrée de la vallée par laquelle le Chélif, quittant son nom de Nahr-Ouassel, pénètre dans les terres cultivées, il est une des voies de communication les plus fréquentées par les tribus du Sahara, lorsqu'elles viennent dans le Tell, il garde, pour ainsi dire, une des principales portes de la province.

Boghar est bâti à 970 mètres d'altitude, à 800 au-dessus du lit du fleuve. Cette grande élévation donne à Boghar de tous côtés d'admirables vues : au Nord, sur tout le Tell et Medéa ; au Sud, sur les vastes steppes que le regard franchit pour s'arrêter seulement à 80 kilomètres de là; aussi l'a-t-on surnommé le Balcon du Sud

damiette (medea)

Présence française

1830 - 1962


En 1848, la France décide de créer 42 centres de colonisation , dont 12 sur la province d'Alger

Aux environs de Koléa : Castiglione , Novi et Zurich.
Aux environs de Cherchell : Marengo, El-Affroun, Bou-Roumi et dans la région de Médéa entre Cherchell et Blida : Lodi et Damiette.
Aux environs d' Orléansville : La Ferme et Pontéba et Montenotte près de Ténès.

Situé au Sud de la Route Nationale n°1, à 4 km à l'Est de Médéa, le village de DAMIETTE, un des plus anciens du département est, comme LODI, une des 42 colonies agricoles crées en Algérie en 1848, bâti en un lieu-dit AIN-DEHAB (Source d’Or) il doit son nom à une victoire de Saint-Louis en Egypte en 1249.

Les colons arrivèrent le 2 décembre 1848. Après une route pénible de nuit à travers les défilés de Mouzaïa et du Nador, ils furent logés dans des casernes de Médéa, car ni à Lodi ni à Damiette n’existaient encore de baraquements susceptibles de les recevoir.

Les premières baraques construites ne possédaient ni portes, ni fenêtres. Aussi très rapidement une vingtaines de colons prirent le chemin de l’hôpital. Le problème principal était celui du chauffage, et les colons passaient le plus clair de leur temps à abattre des arbres.

En septembre 1849, 22 maisons doubles étaient achevées sur 56, la boucherie, la boulangerie et la forge étaient installées. Mais les colons eurent à se plaindre des fraudes exercées par l’adjudicataire du ravitaillement.

Le défrichement du territoire, effectué par le 8e léger, fut d’un grand secours. Mais de mauvaises récoltes vinrent ruiner les espoirs les plus légitimes.

En 1851, les colons de Damiette étaient trop pauvres pour payer à l’un d’eux le voyage à Boufarik, afin d’en ramener les pieds de mûriers commandés depuis six mois… l’alimentation en eau du village était déficitaire. La population tomba de 450 à 344 habitants en un an.

Les cultures comprenaient alors 240 ha de blé et 170 ha d’orge. Comme Lodi, le troupeau de chèvres était important.

Les années qui suivirent ne présentèrent pas grands changements et il fallut attendre longtemps avant que le village put séparer son économie de celle de Médéa, pour devenir réellement un centre agricole.

Ressources actuelles : principalement la vigne : cave coopérative de Damiette des européens (fonctionnaires) travaillant à Médéa habitant Damiette.

Commune de plein exercice

Damiette est érigée en Commune de plein exercice le 29 janvier 1887 dans le département d'Alger arrondissement de Médéa, en 1958, elle fait partie du nouveau département Médéa.