vendredi 1 mai 2009

Médéa est une ville de fonctionnaires et assimilés

Il y avait ceux de la sous-préfecture à partir de 1859, puis de la préfecture fin 1956
Il y avait ceux de la justice avec juges, huissiers
Il y avait ceux de la sécurité ; policiers civils et gendarmes au statut militaire
Il y avait ceux des recettes des contributions et des domaines
Il y avait ceux de la trésorerie générale
Il y avait ceux des PTT
Il y avait ceux de l'hôpital
Si l'on ajoute quelques métiers non fonctionnaires mais tout de même très officiels et très contrôlés, comme les notaires, les clercs, les avoués et les banquiers, cela fait beaucoup de monde.

Sans oublier bien sûr les nombreux enseignants du primaire et du secondaire des écoles françaises et indigènes qui furent distinctes jusqu'à la " fusion " de leurs instituteurs en 1949. Comme j'en ai connu quatre, j'en profite pour apporter quelques informations valables pour les années 1940/1950.
J'ai habité l'école des garçons indigènes, j'ai été élève à l'école française, j'ai passé l'examen de sixième au collège et mes parents étaient amis avec la Directrice de l'école de filles indigènes.

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