Médéa est à 91km d'Alger.
En 1840 il n'existait aucune route carrossable. La première route, construite en 1842/1843 sous la conduite des officiers du Génie, commence par remonter les gorges de
Le chemin de fer est l'amorce d'une ligne inscrite dans le programme de 1879 pour aller jusqu'à Laghouat, au Sahara, mais qui ne fut jamais terminée. Il s'agit d'une ligne à voie étroite (de 1,055m) qui part de la gare de Blida, sur la voie normale Alger-Oran. Elle fut construite à l'économie avec des rampes de 25mm, des courbes de
La compagnie de l'Ouest-Algérien, à laquelle la loi du 31 juillet 1886 avait confié la construction du tronçon Blida-Berrouaghia (83km), remplit ses engagements, mais n'alla pas plus loi, car il s'avéra, dès le début, que le trafic resterait faible. et que l'exploitation en serait lourdement déficitaire. Elle utilisa 9 locomotives à vapeur construites à Belfort, qui ne furent remplacées qu'à partir de 1910, quand la voie dépassa Berrouaghia.
Peut-être qu'en 1892 le train était moins lent qu'une patache pour aller à Alger malgré la nécessité de changer de train à Blida. Après
Les autobus que j'ai connus appartenaient à la société des auto-cars blidéens la bien nommée car son dépôt principal était à Blida, à gauche en sortant de la ville vers Alger. Auparavant il y aurait eu des services des sociétés Delaunay et Boukamel ; mais je ne sais rien de précis. Dès les années 1930 et jusqu'en 1962 le transporteur fut assurément la société de Blida qui fut nationalisée après l'indépendance. Elle assurait les liaisons Alger-Djelfa et Alger-Tiaret.
Pendant la guerre elle avait équipé ses véhicules de gazogènes ; après 1945 elle acheta aux établissement Chausson d'Argenteuil des véhicules modernes qu'elle fit peindre en rouge. Il y avait d'Alger à Médéa, au moins deux services quotidiens ayant leur terminus dans cette ville. Mais beaucoup d'autres bus de la même compagnie y faisaient un arrêt malgré l'obligation de prévoir un léger détour : ceux qui avaient leur terminus à Berrouaghia, ou Boghari, ou Aïn-Boucif ou Djelfa.
On pouvait aussi apercevoir en ville, près du garage Berliet de la rue Charpenay, les petits véhicules Renault de
Les cars empruntaient la route des gorges de
J'ai été surpris de ne trouver aucune trace de lignes d'autocars vers les villages des environs ou vers Affrevlle. Donc, apparemment, pas de lignes de bus en correspondance avec les train
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