Boghar, Castellum Mauritanum des romains, qui était d'abord une ferme, fut choisi par Abd-el-Kader pour l'emplacement d'un de ses établissements militaires.
EI-Berkani, son lieutenant à Médéa, fit construire, dès le mois de juillet 1839, un fort ayant la forme d'un carré long.
Le général Baraguay-d'Hilliers, parti de Blida, le 8 mai 1841, traversait le pays des Abid, bivouaquait sur l'oued el-Hakoun, et arrivait le 23 en vue de Boghar, incendié la veille par les Arabes qui se retiraient.
Les troupes françaises n'eurent qu'à achever sa destruction. Une redoute fut construite renfermant un hôpital, une caserne, une manutention, le pavillon des officiers et la maison du génie. Le 35e régiment de ligne s’installa dans ce fort.
Bientôt des soldats libérables (après 7 ans de service) et à qui on attribua des petit lots de terre s’installèrent autour du fort. Des commerçants, des ouvriers les rejoignirent et le village de Boghar fut officiellement créé en 1844.
En 1843 , le duc d’Aumale y avait établi sa base en vue d’expéditions vers les territoires du Sud, qui aboutirent à la prise de
Le lieu, qui avait une très grande importance pour les Arabes, était également un point stratégique pour les Français, parce qu'il domine les Hauts-Plateaux de la province d'Alger, et permettait de surveiller les mouvements des tribus nomades.
Situé à l'entrée de la vallée par laquelle le Chélif, quittant son nom de Nahr-Ouassel, pénètre dans les terres cultivées, il est une des voies de communication les plus fréquentées par les tribus du Sahara, lorsqu'elles viennent dans le Tell, il garde, pour ainsi dire, une des principales portes de la province.
Boghar est bâti à
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire